Exonérations de CVAE

Les plafonds pour 2018 d’exonérations et d’abattements facultatifs de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) applicables dans certaines zones urbaines en difficulté sont fixés.

Pour déterminer la CVAE, les entreprises qui bénéficient d’une exonération ou d'un abattement de la base nette d'imposition à la cotisation foncière des entreprises (CFE) en raison de leur implantation dans une zone urbaine en difficulté bénéficient également, sur leur demande, d'une exonération ou d'un abattement de même taux applicable à la valeur ajoutée de leurs établissements, dans la limite de plafonds qui sont actualisés chaque année en fonction de la variation de l'indice des prix à la consommation, hors tabac, de l'ensemble des ménages ( CGI, art. 1586 nonies, V ).

La variation de cet indice étant de + 1,4 % en 2018, les plafonds d'exonération ou d'abattement applicables pour 2018 sont revalorisés de 1,4 % à ceux applicables pour 2017.

 

Ainsi, pour 2018 :

- le plafond d'exonération ou d'abattement applicable à la valeur ajoutée des établissements implantés en zone urbaine sensible (ZUS) ou dans un quartier prioritaire de la politique de la ville [QPV] ( CGI, art. 1466 A, I  et CGI, art. 1586 nonies, V) s'élève à 140 736 € par établissement ;

- le plafond d'exonération ou d'abattement applicable à la valeur ajoutée des établissements implantés dans une zone franche urbaine-territoire entrepreneur (ZFU-TE) (CGI, art. 1466 A, I sexies et CGI, art. 1586 nonies, V) s'élève à 382 469 € par établissement ;

- le plafond d'exonération ou d'abattement applicable à la valeur ajoutée des établissements implantés dans un QPV et exploités par une entreprise exerçant une activité commerciale (CGI, art. 1466 A, I septies et CGI, art. 1586 nonies, V) s'élève à 382 469 € par établissement.

  

Demande de l’entreprise. L’exonération ou l’abattement de CVAE ne peut s’appliquer que si l’entreprise éligible en fait la demande au plus tard à la date limite prévue en matière de CFE pour l’accomplissement de son obligation déclarative. La demande doit être formulée, selon la nature de l’exonération, sur la déclaration n°  1447-M-SD  (CERFA n° 14031) ou la déclaration n°  1465-SD  (CERFA n° 10694) à déposer chaque année au plus tard le 2e  jour ouvré suivant le 1er mai  (soit le 3 mai 2019) ou, en cas de création, sur la déclaration n°  1447-C-SD  (CERFA n° 14187) à déposer au plus tard le 31 décembre de l’année de création.

  

Source : BOFiP, actualité du 13 février 2012 ; BOI-CVAE-CHAMP-20-10-20190213

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